Seules les œuvres munies de leur certificat d’authenticité garantissent leur authenticité et la propriété légitime de ceux qui les possèdent Le certificat d’authenticité est un sésame indispensable qui accompagne la facture de vente acquittée d’une œuvre. Le certificat d’authenticité permet au propriétaire de faire estimer son bien ou d’effectuer une transaction de revente. Ce document est obligatoire pour établir qu’une création est authentique et a été formellement réalisé par l’artiste qui a signé. Il permet d’évaluer l’œuvre indépendamment de sa valeur matérielle comme la taille et les techniques et matériaux. La facture ne dispense pas du certificat d’authenticité qui, lui, prend sa valeur suivant la notoriété future ou actuelle de l’artiste (permet d’évaluer la valeur de l’œuvre au fur et à mesure des années, surtout lorsque l’artiste est ou deviendra côté)En outre, le certificat doit être signé de la main de l’artiste pour assurer à l’acheteur et à ses ayants droit d’avoir une impression originale du certificat d’authenticité. Il est délivré après paiement intégral de l’œuvre.
Quelles informations sur le certificat ?
Afin de lui donner une valeur optimale, il est utile de respecter plusieurs points :
- le nom de l’artiste
- le titre de l’œuvre
- la technique et les matériaux employés
- le support de l’œuvre
- les dimensions
- l’année ou l’époque de réalisation
- l’existence ou non d’une signature, et le cas échéant son emplacement
- la date de délivrance et une signature
Certains renseignements facultatifs peuvent apporter un complément d’information. Le certificat d’authenticité comportera alors également :
- l’emplacement de la signature ;
- les numéros professionnels de l’artiste ou de la galerie d’art (Maison des Artistes, AGESSA, SIRET, SIREN, …).
Le prix de l’œuvre ne figure pas sur le certificat d’authenticité.
Ce certificat d’authenticité est à conserver car aucun duplicata ne pourra être délivré. En cas de perte de l’acheteur, l’auteur du certificat pourra fournir une attestation précisant qui est l’acheteur initial de l’œuvre et qu’il n’en existe pas d’autre de même référence.
L’authenticité a aujourd’hui acquis une valeur primordiale, faisant la part belle au certificat d’authenticité et aux catalogues raisonnés qui ne cessent de se multiplier. L’œuvre n’existe plus aujourd’hui qu’à travers le prisme de son auteur, auteur qui selon sa renommée ou sa médiatisation détermine le prix de l’œuvre.
Attention à la fraude !
Le certificat d’authenticité doit être si possible infalsifiable. Il est conseillé d’utiliser au minimum un papier ne pouvant être photocopié ou scanner grâce à la présence d’un filigrane. Il est possible également de faire appel à des techniques encore plus sécurisées par le biais d’une puce électronique, d’un code sécurisé incluant les informations de l’œuvre, etc.
Ce certificat d’authenticité doit être fait en un exemplaire unique et est à conservé précieusement. En cas de perte, l’artiste pourra fournir une attestation.
Il ne faut absolument pas coller le certificat au dos d’un tableau, mais le ranger dans un endroit sûr.
Pour sécuriser l’authentification d’une œuvre d’art, il faut que son certificat soit infalsifiable. C’est pourquoi, de nombreux certificats d’authenticité d’œuvres d’art sont édités sur papier filigrane ou comportent des éléments de sécurité comme un scellé, une puce électronique, un code sécurisé ou un QR code.
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